De l’étymologie du mot bonheur on peut dégager deux idées : le bonheur semble relever d’une chance extérieure favorable / dans le bonheur est contenue l’idée de bien.
A bien y regarder, le bonheur divise. N'est ce pas de là que découle les Optimistes et les Pessimistes, dont je fais irrémédiablement partie évidement. Le bonheur comme "état de satisfaction totale" est parait il possible selon Spinoza, Montaigne et Diderot. Mais il est difficile voir impossible pour Rousseau ou Freud... je vois maintenant pourquoi j'aime tant Rousseau... nous sommes tout deux, de grand pessimiste.
Le bonheur c'est quoi ??
Pour moi, le bonheur se rapporterait à plusieurs choses, la chance, le plaisir ou encore le fait d'avoir une vie accomplie. Finalement, le bonheur, soit on le recherche avec hargne soit on le reçoit passivement et d'ailleurs soit nous attendons lascivement qu'il nous tombe dessus, soit on se démène afin de réfléchir aux divers moyens de se le procurer.
Pourtant je reste persuadé que détenir le bonheur ne nous suffirait pas, l'être humain est en perpétuel quête de satisfaction personnel. Il n'est jamais assez heureux, le bonheur n'est jamais assez atteint.
La preuve si je gagnais au loto... je serai super heureuse, je pourrais m'acheter tout ce qui me fait envie, mais je reste persuadé qu'en ayant tout ce que je veux je m'ennuierai un jour ou l'autre et je chercherai à atteindre le bonheur par n'importe quel autre moyen... finalement n'est ce pas ce que les "star" font dans leurs frasques abracadabrantes ??
En fait le bonheur, c'est comme une drogue, plus on en a, plus on en veut et on est jamais assez satisfait... Pourtant, pourtant, j'aimerai vraiment pouvoir y goûter ne serait ce qu'un peu...